Découvrez l’ambiance feutrée de la vente aux enchères de la maison Sadde à Dijon, où chaque geste et regard veulent dire quelque chose, capturés discrètement dimanche dernier.
Dimanche dernier, j’ai passé plusieurs heures à observer, sans bruit, une vente aux enchères orchestrée par la maison Sadde à Dijon, institution dijonnaise fondée en 1908. Mon objectif : capter l’atmosphère si particulière de ces moments, où chaque geste et chaque regard en disent long, où les objets prennent une nouvelle vie.
Loin des clichés de salles survoltées, ici, tout se joue dans une ambiance feutrée. Le commissaire-priseur, marteau en main, domine la salle depuis son estrade. À ses côtés, deux collaborateurs pianotent sur leurs claviers, en lien avec les enchérisseurs en ligne de Drouot et Interenchères. Dans la salle, les visages sont concentrés, les téléphones collés à l’oreille pour certains, les yeux rivés sur les lots pour d’autres.
J’ai volontairement choisi de photographier avec la lumière naturelle et sans le bruit mécanique de l’obturateur, pour ne pas troubler le déroulé des enchères. Mon regard s’est arrêté sur les détails : la courbe d’une chaise ancienne, la brillance d’un cristal, le velours usé d’un fauteuil, les mains levées, les fiches tenues du bout des doigts, les chuchotements…
