Balade argentique à Dijon, instants volés et scènes du quotidien

Canon 50mm f1.8
Shooté le 7 juin 2025

Samedi dernier, à Dijon, j’ai capturé avec un Canon AE-1 des scènes de vie quotidienne sur une pellicule Fuji 400. Pourquoi ? Le plaisir de raconter en images.

Samedi dernier, j’ai sorti un Canon AE-1 que j’ai récupéré récemment pour une petite balade dans les rues de Dijon. Rien de planifié, juste l’envie de tester une pellicule Fuji 400 dans une lumière douce limite estivale, parfaite pour capter les scènes du quotidien.

Parmi les images capturées, une pause improbable au port du Canal, où un groupe en costume traditionnel semble tout droit sorti d’un autre temps. L’un sort des châtaignes d’un panier, une autre rit en se cachant le visage, un scène aussi spontanée que poétique à l’occasion de l’nauguration de son jardin. La Porte Guillaume arborait fièrement les drapeaux tricolores, et sur la rue de la Liberté, ça circulait comme un samedi habituel : gens pressés, shopping, flâneurs, regards croisés.

J’ai continué vers la place François Rude, avec son manège emblématique. Des touristes se repéraient sur leur téléphone pendant qu’un gamin choisissait sa glace chez Simone et Maurice. Juste à côté, des amis partageaient un moment assis au bord de la fontaine, et un peu plus loin, on discutait avec une ancienne carte scolaire sous le bras. Le genre de détail qui donne envie de savoir la suite.

Chaque photo a été prise à l’instinct, avec les réglages que me proposait l’appareil photo, mélangés au ressenti. C’est ce que j’aime dans l’argentique : cette part d’incertitude, la contrainte qui oblige à ralentir. Et puis surtout, le plaisir de découvrir les images développées, de voir que certains instants volés prennent plus de caractère une fois figés.

En résumé : une pellicule, quelques rues familières… et toujours cette même envie de raconter, sans rien prévoir.