Reportage photo à PhotoExpress Dijon, au cœur du savoir-faire argentique, où j’ai passé du temps à observer, discuter, m’imprégner.
Il y a des endroits où on se sent bien dès qu’on passe la porte. PhotoExpress Dijon, c’est un peu ça. Un mélange d’odeur de chimie, de vieux appareils photo, et de gens qui aiment ce qu’ils font. Ici, on développe encore des pellicules tous les jours. Noir et blanc, couleurs, 35 mm ou moyen format : tout y passe.
J’y suis passé un matin pour faire quelques photos. L’équipe était en plein travail. L’un s’occupait du mini-lab, l’autre testait une pellicule sur un Olympus qui a connu ses heures de gloire. À côté, deux postes d’ordi affichaient des négatifs fraîchement scannés. On entendait le bruit discret d’un Fuji Frontier au fond du labo.
Sur les étagères, des boîtes de pellicules Kodak, Ilford ou Fuji, prêtes à partir dans les appareils des clients. Et sur les tables, des spires, des bobines, des étiquettes et tout ce qui fait le charme d’un vrai labo. Chaque geste est précis, mais il y a toujours un mot, un sourire, une discussion entre deux tirages.
J’ai passé du temps à observer, à discuter, à capturer des moments simples : une main qui glisse une pellicule dans une machine, un film qui sèche, une photo qui sort. C’est un atelier vivant, où la photo argentique a encore toute sa place.
PhotoExpress Dijon, c’est un bout d’histoire et surtout des gens qui font perdurer une passion. Et ça, ça fait du bien à voir.