Selon moi, l’IA est loin d’être une menace. Elle ne remplacera pas l’humain. Au contraire, elle peut être un allié précieux, un outil incontournable comme l’ordinateur ou le smartphone.
L’IA (ou intelligence artificielle) est aujourd’hui un outil incontournable, au même titre qu’un ordinateur ou un smartphone. Refuser de l’utiliser serait contre-productif, diraient certains, être à contre-courant, diraient d’autres. À mon sens, ce serait comme refuser de conduire une voiture moderne « parce que ma vieille Peugeot 2025 est encore en parfait état ». Et Dieu sait que j’aime les Peugeot !
Dans ce cas, oui : la voiture ancienne est encore utilisable, mais il y a eu tellement de progrès en termes de sécurité, de confort, d’acoustique, de motorisation… mais nous aurons l’occasion de revenir sur ce parallèle un peu plus tard…
Pour moi, l’IA a été un véritable allié, notamment lorsque j’étais confronté au syndrome de la page blanche. En reformulant des questions ou des idées, elle m’a souvent permis de trouver des angles nouveaux qui m’ont inspiré. Alors oui, parfois, elle propose des angles vraiment pas sexy, très ennuyeux et parfois complètement hors de propos.
Mais finalement, c’est comme si je « brainstormais » avec moi-même ! Je vois l’IA… comme un assistant !
La peur de l’évolution et des avancés de l’IA
J’entends que beaucoup de personnes puissent avoir peur de l’IA, comme Vincent Lagaff au micro de la radio Ici, qui craignent de confier les décisions les plus lourdes et les plus importantes à des machines. Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit : l’IA est là, comme toute invention de l’Homme à la base, pour être au service de l’humain.
Souvent, la peur naît de l’inconnu. Au siècle dernier, on avait peur des trains et de la vitesse, pensant que cela causerait des dommages irréversibles au corps humain. Comme les explorateurs d’autrefois qui n’hésitaient pas à aller au bout du monde malgré les avertissements des « pensants » et des « sachants » de l’époque. Oui, l’inconnu nous effraie, mais il est essentiel de découvrir et d’apprendre pour avancer.
« L’IA est dangereuse ! » Non !
Reprenons mon parallèle avec l’automobile. Selon moi, l’IA est comparable à une voiture, conçue pour nous emmener d’un point A à un point B, et non pour être utilisée comme une arme ou pour blesser. Elle est là pour accomplir des tâches et non pour faire du mal. Je dirai même plus : selon moi, l’IA est là pour accomplir des tâches où je n’ai aucun interêt à le faire ; le temps que je gagne, je peux l’utiliser et le consacrer à une autre tâche qui a besoin d’une forte valeur ajoutée.
Refuser l’IA, c’est comme refuser un traitement de texte en informatique sous prétexte qu’on préfère la machine à écrire. Alors oui, la machine à écrire a un charme indéniable, comme la photo argentique face au numérique. Mais pour être compétitif, pour être en phase avec les standards d’aujourd’hui, il faut évoluer.
Un mécanicien doit se former sans cesse aux nouvelles technologies, il est crucial de s’adapter. Les anciennes méthodes ont leur charme, mais pour avancer, il faut embrasser le changement… sans oublier l’ancien et d’où on vient !
En quoi ai-je déjà utilisé l’IA ?
J’utilise l’IA tous les jours. Je m’amuse sans cesse avec. Voici quelques exemples de l’utilisation que j’ai faite de l’IA ces derniers jours :
- L’IA m’a aidé à coder une page en PHP me permettant d’automatiser une tâche spécifique, comme la gestion de mes photos argentiques. Par exemple, j’ai créé avec l’IA un script qui génère automatiquement des galeries d’images en fonction des métadonnées des fichiers (date, type de pellicule utilisée, appareil photo, etc.). Dans ce cas, je ne me distingue pas par ma gestion des photos mais par la façon dont je les prends.
- Pour gérer et trier plus efficacement mes photos, numériques ou argentiques, j’ai utilisé l’IA pour renommer automatiquement mes fichiers en fonction de leur date, du type de pellicule, du type d’événement, des personnes, des lieux, ou encore pour organiser mes scans dans des dossiers bien structurés selon des critères que j’ai imaginés et définis. Dans ce cas également, je ne me distingue pas par le nom de mes dossiers mais par ma capacité à retrouver rapidement une photo… et à la choisir !
- Lorsque je dois envoyer un message important, par exemple pour contacter une personne de manière plus fluide, l’IA m’aide à améliorer un texte pour qu’il reste naturel et pertinent sans être trop formel ou maladroit. Elle me permet aussi de corriger mes fautes d’accord et mes coquilles
Dans tous les cas, à chaque fois, j’ai le dernier mot et j’utilise, ou pas, ce que me propose l’IA.
L’IA, un outil aujourd’hui aussi utile qu’un smartphone
En somme, l’IA est un atout précieux, un coup de fouet pour la créativité et l’innovation. Elle est fascinante et étonne tous les jours. En l’intégrant dans notre quotidien, nous nous donnons les moyens de repousser les limites et de franchir certaines frontières que nous nous posons artificiellement.
Le danger n’est pas l’IA en tant que telle, mais de l’utilisation qu’on peut en faire… justement parce qu’on ne sait pas l’utiliser !
Tout le monde sait tourner un volant et appuyer sur des pédales, moins savent conduire en respectant le code de la route et en observant une certaine courtoisie, encore moins savent faire un créneau proprement, encore moins savent conduire sous la neige, encore moins savent piloter.
C’est une conviction que j’ai tout de suite partagé avec mes collaborateurs : j’ai toujours autorisé l’utilisation de l’IA mais j’ai toujours refusé que la machine dicte comment ou quoi faire.
Je l’ai toujours dit à mes clients et mes amis, et des personnalités comme Xavier Niel (le patron de Free, qui pour le coup a compris) ont également exprimé récemment : l’emploi n’est pas menacé par l’IA et ce sera toujours comme ça… en revanche, notre emploi peut être menacé par celui ou celle qui sait utiliser correctement l’IA.
Dans ce monde en mouvement sans cesse, s’adapter et évoluer avec ces outils est la clé.
Ne loupez pas le train qui est déjà en marche.